Textes et supports descriptifs 4AM

 Textes et supports descriptifs – 4AM- 

Texte 01 :           A la découverte d'Oran

Oran est l'une des plus belles villes touristiques de l'Algérie.

D'abord, Oran est une ville vibrante et dynamique où la tradition et la modernité se rencontrent avec une population hospitalière et aimable connue pour la joie et le plaisir.


Ensuite, la ville se caractérise par un paysage admirable marqué par la présence de la mer et des reliefs avec de nombreuses plages comme "les Andalouses".

Enfin, à Oran, il y a beaucoup de places à visiter comme la fameuse "Place d'arme" au centre ville, le musé"Zabana", la cathédrale, le monument "Santa Cruz" et la vierge Marie situé en hauteur d'Oran et qui propose une magnifique vue sur la ville, en particulier le soir et aussi le front de mer qui est le lieu idéal pour sortir se promener avec les amis.

Pour toutes ces raisons, passer un séjour à Oran, c'est vivre des moments inoubliables.

                               D'après "Algérie, beauté et diversité" Ministère du tourisme et de l'artisanat (2019)

Texte 02 :                 Tipaza un musée à ciel ouvert

        Tipaza est une admirable ville côtière située à 70km seulement d’Alger. Son paysage au charme hellénique rappelle celui de Grèce ou de Sicile. N’est- ce pas ici que des siècles durant, les romains avaient érigé leur cité, et avant eux les phéniciens ont établi un de leurs comptoirs ?
      Le nom de « Tipaza », lui-même est phénicien, signifiant lieu de passage. L’empreinte de ces civilisations qui ont marqué l’histoire de la Numidie est plus que jamais vivace dans cette ville touristique dont les vestiges de la Rome antique, constituent avec la mer bleue azur, une des attractions touristiques et culturelles de choix.
En effet, avec ses deux complexes touristiques ce Tipaza village et Tipaza Matarès, sans oublier les autres lieux de détente et de camping privés, Tipaza est sans nul doute l’un des plus beaux sites naturels et archéologiques du bassin méditerranéen. Les deux complexes balnéaires l’un à l’est et l’autre à l’ouest, couvrent tel un bel écrin les joyaux archéologiques concentrés au centre-ville.
    C’est ici que l’on peut admirer bon nombre de vestiges et monuments qui font la fierté de Tipaza comme les temples, le nymphée ou encore le théâtre et les nécropoles ainsi que la basilique de la Sainte Salsa de son nom berbère Melha…….                                                              Extrait : Algérie-Tourisme Escale.

Texte 03 :
                    Tlemcen, la perle du Maghreb

Tlemcen ou la perle du Maghreb arabe, comme la surnomment ses habitants pour sa fascinante architecture hispano-mauresque, est une très belle ville algérienne située au nord-ouest de l’Algérie à 520 km d’Alger.

      Grâce à sa beauté, sa civilisation et son histoire, elle a été désignée comme capitale de la culture islamique pour l’année 2011. Elle représente une très belle variété de paysages et l’histoire des différentes civilisations Ottomane, Zianide, arabe, andalouse et berbère qui ont traversé cette ville féerique, ont fait d’elle un pôle d’attraction des différents hommes célèbres tels que les artistes, les scientifiques et les hommes de littérature.
  Tlemcen dispose également de plus de 45 sites naturels, touristiques et historiques comme les vieilles maisons d’El Médina qui subsistent comme musées tels que Sidi Boumediene, El Mansourah, ainsi que les grottes d’Ain Fezzan , le château d’El Mechour … et aussi le fameux plateau de Lalla Setti qui est relié au centre-ville de Tlemcen par un téléphérique …. 

   Allez à la visite de Tlemcen, la perle du Maghreb arabe !                                 http://www.djazairess.com                                                                                     

Texte 04 :    Ici, à Annaba, le tourisme a de beaux jours, hôtels luxueux, villas cousues et aménagement de zones de villégiature voient le jour.

    Les plages en été, et même au printemps, demeurent les lieux incontournables afin d’échapper au stress du quotidien. Prendre des couleurs, se dorer au soleil, s’adonner aux joies de la baignade, admirer le coucher du soleil…, les gens d’ici ne s’en lassent jamais. Et comme tous les estivants qui préfèrent les eaux calmes de la méditerranée, ils s’en donnent à cœur joie.
    La ville a aussi son charme. Son point de départ est le cours de révolution, ou tout s’organise. Agréable promenade de 500 m de long plantées de ficus, jalonnée de squares, des jardins et de parterres fleuris et bordée de maisons à arcades et de magasins, elle joint le quartier administratif ( wilaya, poste bibliothèque, APC) à l’un des bassins du port de la gare.
    Cette promenade très fréquentée, surtout le soir, fait penser aux fameuses Rambla de Barcelone. On y déambule, tantôt on s’attarde sur des vitrines, tantôt on préfère s’attabler autour d’une glace ou autour de rafraîchissements.                                             Par Amel Bakhouche,d’après « Melisse Nour »2002
 

Texte 5     La ville aux milles coupoles

Plaisir des sens. Au cœur de la mer de sable, dorée, blonde ou verte, El-Oued est une île aux parfums séduisants.    

L’œil s’émerveille de tant de formes rondes, de cette ondulation océanique des dunes. Aux marchés d’El-Oued, couleurs et parfums se confondent. L’odeur du cuir se marie avec celle de la laine, des fruits et des légumes. Cuivres et bijoux d’argent étincelants au soleil complètent cette vision éblouissante.
Quel poète a eu cette inspiration heureuse de donner aux savoureuses dattes de sa palmeraie le nom de « Deglet en nour » ; les « doigts de lumière » ? Comment mieux définir ce fruit oblong, d’une douceur ambrée, à la chair transparente ? Des doigts que l’on suce avec le même plaisir gourmand qu’un enfant qui se barbouille de confiture.
Aux creux des entonnoirs du Souf, chaque palmeraie, chaque jardin puise avec avidité sa vie et ses couleurs dans une nappe d’eau souterraine peu profonde. Végétation précieuse et fragile que le travail incessant de l’homme protège de l’invasion des sables en édifiant des palissades de palmes et des petits murs en pierres sèches.
Art minutieux des jardiniers, habileté séculaire des artisans, savoir-faire des commerçants qui vous offrent haïks de soie ou de laine et tapis à Guemar.
Sur l’océan des dunes, El-Oued et les villages du Souf sont un archipel de civilisation.
                      Algérie-Actualité, le 11.05.2002

Texte 06 : 

          Djemila se situe au Nord-est de Sétif, en bordure des monts Ferdjoua. La visite des ruines de Djemila exige une approche méthodique. Pour cela, il faut partir du musée, par l’avenue qui mène à la place des Sévères que l’on traverse ; puis prendre à gauche le cardo-maximus, pour pénétrer dans l’ancienne ville du 2ème siècle par la porte flanquée de bornes militaires. L’arc de Triomphe….Cet arc majestueux ouvre la route de Sétif. Le Temple septime domine de très haut la place. Le marché de Cosinus est un des plus évocateurs de Djemila.

La cour encadrée d’un portique abritait les boutiques. Le nouveau forum où place des sévères est une vaste esplanade aménagée à la fin des 2ème et 3ème siècles. Le théâtre de Djemila est bien conservé.  Le Musée comprend trois salles contre le mur desquelles ont été placées des mosaïques

  Algérie Héritage et Découvertes (Algérie Guide)      

Texte 07 : 

           Qui ne connaît pas Tikjda, cette perle en plein Djurdjura ? Qui n’a pas vu cette région en hiver, entièrement couverte de neige - ? Qui ne l’a pas vue en été, quand les rayons du soleil accentuent sa splendeur ?!!
  Juchée là-haut sur des montagnes de 2000 mètres d’altitude, Tikjda est un endroit paradisiaque il fait bon d’humer l’air pur et parfumé par l’odeur des pins.
  C’est une région toute indiquée pour ceux qui sont épris de calme, de beauté et de nature sauvage.     

  Tout en elle attire la nature, les animaux sauvages qui vivent en toute liberté ; des sources d’eau naturelle ou encore ses mini cascades.
  Tikjda est l’endroit rêvé pour passer quelques jours de vacances loin des tracasseries quotidiennes des villes et de leur environnement malsain.

                                                                                     D’après K. Samir

Texte 08 :           COUCHER DE SOLEIL A EL OUED

C’était l’heure merveilleuse au pays d’Afrique, quand le grand soleil de feu va disparaître enfin, laissant reposer la terre dans l’ombre bleue de la nuit.

Du sommet de cette dune, on découvre toute la vallée d’El Oued sur laquelle semblent se resserrer les vagues somnolentes du grand océan de sable gris.

Etagée sur le versant d’une dune, El Oued, l’étrange cité aux innombrables petites coupoles rondes, changeait lentement de teinte.

Au sommet de la colline, le minaret blanc de Sidi Salem s’élevait, déjà tout rose dans le reflet occidental. Les ombres des choses s’allongeaient démesurément, se déformaient et pâlissaient sur le sol, devenu vivant ; alentour, pas une voix.

[ …] Jamais, en aucune contrée de la terre, je n’avais vu le soir se parer d’aussi magiques splendeurs

… La ville grise perdue dans le désert gris, rose et dorée aux matins enchantés, blanche et aveuglante aux midis enflammés, pourpre et violette aux soirs irradiés… et grise, grise, comme le sable dont elle est née, sous les ciels de l’hiver !

…Le disque du soleil, rouge et sans rayons, achevait de sombrer derrière les dunes basses de l’horizon occidental, du côté d’Allenda et d’Araïr.

Isabelle Eberhardt, « Au Pays des Sables. » (Fernand Sorlot, Editeur

 

Texte 09 :   LE LITTORAL ALGÉRIEN, UN VÉRITABLE "LIVRE" D' HISTOIRE

Alors, vous comprendrez pourquoi il fallait quelque part une terre, une dimension pour réunir, en un espace si vaste et en même temps si étroit, tant de monuments, tant de documents, tant de témoignages sur la longue marche de l'humanité.

C'est que, destins géographique et culturel obligent, le littoral de l'Algérie est loin d'être banal. C'est un véritable "livre" d'histoire où règnent sans partage le soleil et la mer. C'est, somme toute, un immense musée à ciel ouvert, unique au monde. A visiter bien sûr, à sauvegarder surtout.

On retiendra, en effet, que c'est grâce à ses ports naturels, vastes et abrités que le pays a-depuis l'aube de la navigation-toujours occupé une position stratégique fort enviable: celle de sentinelle de la Méditerranée. Et c'est, de toute évidence, à quelques encablures à peine du Sud de l'Espagne, là où l'Europe se rapproche le plus du continent africain, qu'il a exercé une position de contrôle. Position idéale qui, par la même, en a fait un tremplin géographique rêvé.


   K.Bouslama- Tassili Magazine n° 34- Juin-Aout 2003


Texte 10 :             El Kala

Si vous n’avez pas d’endroit en tête pour voyager, songez qu’il existe un endroit en Algérie où le lever du soleil sur les lacs et la mer réinvente chaque jour le premier matin du monde : c’est El-Kala, un parc national longeant la frontière tunisienne et qui, au nord, regarde la mer : 78000 hectares face à la Méditerranée entre le Cap Rosa à l’ouest et le Cap Roux à l’est et au sud une route .A l’intérieur du Parc, imaginez des terres sauvages, ébouriffées de chênes –lièges où il n’y a pas de place pour l’homme mais où vit le peuple de la forêt : porcs-épics, lièvres, renards, chacals, sangliers, perdrix, lapins et d’autres animaux encore qui trouvent en El-Kala  un sanctuaire. C’est là le refuge de milliers d’espèces et pourtant ce qui frappe c’est le paysage :  El-Kala est avant tout le royaume de l’eau avec ses lacs qui ne tarissent jamais en été, ses multiples marais alentours : la forêt et la mer poignent les couleurs vert et bleu d’un paysage qui n’existe nulle part ailleurs en Algérie.  Les lacs les plus importants d’El-Kala sont le lac Mellah (un lac salé), le lac Tonga et le lac Obéira (des lacs d’eau douce). Le Tonga est le plus beau d’El-Kala. La végétation aquatique y foisonne à plaisir, transformant le lac en un champ de fleurs : lotus, nénuphars blancs, joncs, massettes, iris et surtout des scirpes rondes qui recouvrent la plus grande partie des trois Km2 du lac.

Véritable régal pour les yeux, ce lac est aussi plus prosaïquement un régal pour les oiseaux aquatiques qui trouvent ici grâce à cette généreuse végétation, de la nourriture à profusion.      

Fantasia  magazine illustre de la jeunesse.

Texte 11 : 

Les multiples facettes qu’offre au plaisir notre magnifique Sahara, infini et infiniment hospitaliers, sont une chance pour qui veut y rendre.

L’évocation du désert chez un algérien du nord ou chez un européen apporte à l’esprit tout le loisir du rêve, le Sahara algérien donne une diversité et surtout une accessibilité très tentante.

L’espace touristique saharien offre des ressources touristiques exceptionnelles telles que les oasis, des sites à grande valeur pour l’humanité (le Tassili «  un musée à ciel ouvert » représente à lui tout seul « les archives de l’humanité »), une culture hors du commun, un patrimoine immatériel incommensurable.

Les produis touristiques du Sahara offrent par leurs caractéristiques un itinéraire sous formes de circuits : les circuits à dos de chameau surnommées « méharées » les circuits en véhicules tout terrain et les randonnées à pieds  appelées « trekking ». Au  Sahara ; c’est la découverte de l’authenticité culturelle et le mode de vie de peuples sahariens qui suscitent d’emblée le respect.

Le tourisme saharien est un état d’esprit : tous viennent chercher « le désert » avec tout ce que mot cache de mystère et de mythes, de spiritualité, de mystique ou simplement de silence et d’évasion.

Le tourisme saharien est enfin la rencontre avec des hommes, des coutumes, des cultures…l’originalité des peuples sahariens en général et des Touaregs en particulier, ce qui valorise les relations qui se nouent entre les voyageurs et ceux qui les accueillent.   Au sud vous perdez le nord ! Office National du Tourisme

Texte 12 : 

                    Certains confirment que le Hoggar, insolite et immense est considéré comme un carrefour du monde Arabo-berbère et africain depuis les temps les plus reculés.

               En premier lieu, c’est une porte ouverte sur un tourisme qui n’a pas de semblant dans le monde : circuit et expéditions comportant des marches à pied, des étapes à dos de chameaux et bivouacs en plein air.

               En second lieu, l’autre grande curiosité du Hoggar est constituée par ces paysages  grandioses et rudes ; Des gorges profondes se fraient le passage au milieu d’interminables plateaux et collines, de grés d’un jaune ocre, ou d’un gris sombre…A partir de cet instant, le touriste aura l’impression de vivre un rêve ; nous pénétrons dans le sud algérien comme dans un songe.

              En dernier lieu, le Hoggar n’est pas seulement cette carte postale sur laquelle ce fixent les pellicules des touristes. Mais c’est également la conquête de cette terre vierge et découverte du passé «  des hommes bleus » dont l’histoire se confond avec ces chaines de montagnes.

              En définitive, pour partager des moments exaltants, l’entreprise de gestion touristique de Tamanrasset spécialiste du Hoggar vous attend. 

                                                                                                     Texte adapté par le P.E.M (Y.S).

Texte 13 :

Le Tassili n’Ajjer est un massif montagneux situé au centre du Sahara, dans le Sud-Est de l'Algérie (Illizi) et est  habité par les Touaregs du groupe Kel Ajjer. A mon avis, c’est l'un des plus grands et anciens « musées rupestres à ciel ouvert » au monde.

         D’une part, c’est une merveille naturelle. En effet, ce haut plateau aride se trouve à plus de 1 000 mètres d'altitude et s'étend sur 50 à 60 km d'est en ouest et 800 km du nord au sud, soit une superficie de près de 120 000 km2. 

         D’autre part, ce site est connu à l'échelle universelle  grâce à ses peintures rupestres notamment ceux  du oued Djerat ou encore ceux  du plateau de Sefar (datant d'environ 9 à 10 000 ans AA) qui ont été classé depuis 1982 au patrimoine mondial. 

         Enfin, c’est un fascinant témoin des premières manifestations culturelles sur le territoire de l'Algérie.  Rappelant ainsi, que le Sahara était à cette époque une contrée verdoyante et fertile et qu’il  y a plusieurs milliers d'années y vivaient  des hommes qui ont laissé la trace de leurs activités  quotidiennes : des scènes de chasse, de danse et de prière y sont représentées.

        En conclusion, le Tassili n’Ajjer à lui seul est un patrimoine grandiose, c’est pourquoi il faut le préserver.                                                                                                             Wikipedia 

  Texte 13 :      Oran, une ville à visiter

     Si un jour, vous voulez découvrir l’Ouest algérien, n’oubliez surtout pas d’aller à Oran. Bien qu’elle tourne apparemment le dos à la mer, Wahrane-El-Bahia, la cité de sidi El-Houari, est une ville ouverte sur l’extérieur, active, moderne. Oran regarde aujourd’hui l’avenir avec résolution et fait figure de mégapole avec son université des sciences et de la technologie ultra moderne, son aéroport international de grande classe, son deuxième port du pays, sa maison de la radio et de la télévision. Et puis le reste, sans quoi Oran ne serait pas Oran ! Le boulevard Front de mer, le Belvédère et par-dessus tout, sa corniche bleue (74km de long) où scintillent, à l’ouest, la station de Ain-Tork sur le cap Falcon (16km) et le complexe touristique des Andalouses et à l’est Canastel et Kristel plages très connues. Plus loin, Arzew, site du grand complexe pétrochimique. La culture et le spectacle ne sont pas absents de cette belle et grande ville algérienne où règne toujours la bonne humeur.
  Extrait du Guide économique et sociale, 1987 ANEP.

Texte 14 :    TOUDJA, un petit coin du paradis.

Toudja est à douze kilomètres au nord de la vallée de La Soummam, elle se trouve parmi les collines boisées qui s’élèvent peu à peu vers une zone montagneuse. Ce petit morceau de paradis regorge de plusieurs richesses.

D’une part, c’est un village montagnard avec ses maisons serrées les unes contre les autres et ses toits de tuiles rondes. Sans oublier les oliviers, les figuiers et les caroubiers qui escaladent les pentes tout autour et des champs d’orge.

D’autre part, Toudja est célèbre aussi pour sa source d’eau millénaire au pied de l’Aghbalou. Les Romains avaient constaté que les eaux de cette source pouvaient être acheminées vers Bejaia. L’eau se déversera dans des rigoles pour arroser les jardins.

Finalement, nous vous invitons à passer de bons moments d’enchantement et de plaisir à Toudja, et de profiter de toutes ses richesses.

                                                    D’après Jules Roy



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